-Après des jours de forte pluie et tempête, ce mercredi après-midi, une belle éclaircie se propose à nous. J'ai donné rendez-vous à Didier pour 14h10 afin d'effectuer une sortie. Nous partons tranquillement vers Mirville avec pour ma part déjà un mal aux jambes.... Nous grimpons vers Bernières puis poursuivons sur Rouville. A partir de Rouville, le vent nous est favorable pour gagner Fauville et donc notre allure augmente mais sans se mettre dans le rouge.
- Passage à Fauville puis nous poursuivons en direction de Héricourt sur une bonne allure. Mes mollets sont durs et je sens que la crampe me guette. Arrivée sur Héricourt, nous prenons la petite route de campagne pour rejoindre Hautot St Sulpice avec sa montée que nous passons sur un bon rythme tout en bavardant.
- En haut, nous virons à droite et là, nous retrouvons ce vent mais cette fois défavorable. Dans cette route de campagne, Didier fait un arrêt prostate et moi, j'en profite pour me ravitailler mais les jambes sont très dures. Nous repartons et Didier prend les devants sur le petit faux-plat qui suit mais d'un seul coup, je suis dans le dur car je n'arrive pas à suivre, c'est le début de mon cauchemar. Petite descente pour rejoindre Hautot le Vatois puis un nouveau petit raidillon et là, la crampe au mollet droit est présente ....
- Sur le haut, Didier m'attend et j'essaie de me reprendre mais en prenant la direction vers Bermonville, les forces me manquent et je suis tétanisé avec les douleurs. Malgré tout, je poursuis tout en restant derrière Didier qui lui emmène l'allure. Les crampes se font régulières avec en alternance d'une jambe à l'autre. Etirements, massages, rien n'y fait . Nous sommes maintenant dans la plaine vers Bolleville et je suis de plus en plus mal et Didier me pousse même car je suis incapable d'avancer correctement.
- Nous passons Bolleville et dans la plaine qui suit, je suis toujours en galère pour rejoindre Raffetot. A la sortie du village, en arrivant au stop, d'un seul coup, je suis complètement tétanisé sur mon vélo et j'ai tout juste le temps de décrocher mes pédales que je suis pris d'une douleur atroce avec la jambe gauche qui reste pliée . Je suis en train de crier au bord de cette route avec un Didier qui me voit dans un état de détresse.
- Après quelques minutes qui sont longues pour moi, j'arrive à regrimper sur mon vélo, non sans mal et nous prenons la route qui mène vers Oril. La douleur est toujours présente mais nous finissons par rentrer sur Bolbec après 60 km dont les 30 derniers dans la douleur.
- Merci à mon ami Didier pour m'avoir aider à rentrer car seul, je ne sais pas ce que j'aurais fait.
- Depuis le temps que j'ai des crampes, cette fois était la plus forte crise que j'ai connue et tous les remèdes n'y changent rien....
- Maintenant place à la récupération et au massage.