-Pour cette année 2016, le col de la Croix de Fer sera le dernier mais pas le moins dur car avec ses 30 kms de montée et des pourcentages qui varient entre 8 et 12%, cette sortie s'annonce éprouvante. Le mental doit être au top car l'on sait dès le départ que la sortie sera très longue avec très peu de répit.

- Après mettre garer a St Jean de Maurienne, je pars donc en direction du pied du col avec un faux-plat pour y arriver qui me met déjà dans l'ambiance. Le 1er kilomètre commence avec un pourcentage de 9% qui fait mal aux jambes car il faut prendre son rythme et son souffle. Je me guide toujours avec mon cardio car je ne dois pas me mettre dans le rouge dès le départ. La suite entre le 2ème et 3ème kilomètre reste a 8% et ne laisse donc aucun temps de repos. Je vire a gauche pour poursuivre ma route de la croix de fer car en poursuivant a droite, c'est la Toussuire. UN petit replat de 2 kms permet de se refaire un peu du début de cette montée mais en ne perdant pas de vue que ce qui arrive, ce sont des pentes entre 9 et 10% avec quelques passages a 11% donc autant dire un gros morceau et une débauche d'effort à venir. Même si le paysage est beau, je n'ai pas trop le temps d'en profiter car je suis concentrer dans mon effort pour gravir les pentes qui se succèdent. Le passage sous 3 tunnels me donne un peu d'ombre car la chaleur est bien présente et je continu a avancer dans ce col qui n'en fini pas. Je suis en vue du village de St Sorlin-D'Arves que je traverse avec sa pente a 11% qui fait très mal aux jambes et qui m'oblige à relancer en danseuse car certains virages a la sortie du village sont très serrés et donc il faut se relancer pour ne pas subir cette pente. il reste environ 5kms pour accéder au sommet et 2-3 marcheurs sur le bas côté de la route m'encouragent gentiment et ça vous redonne du moral et de la force pour finir cette dernière rampe a 12% qui se dresse devant moi mais en sachant que c'est la fin. je m'arrache pour bien finir et en haut c'est une délivrance car 2h20 avec un mélange d'effort et de satisfaction, ça donne des frissons.

- Je suis fiers d'avoir encore vaincu ce col pour ma dernière sortie et le coca au bar en haut du col est le bienvenu pour me ressourcer avec la photo et une petite discution avec un autre cycliste. Je prend le temps d'apprécier et puis je me couvre pour faire la descente par le Glandon. Vigilance sur cette descente que je fais tranquillement et qui m'amene après 19 kms au niveau de St Etienne de Cuines. De là, je repars sur une dizaine de kilomètres en direction de St Jean de Maurienne point d'arrivée de ma sortie.

- Voilà, ma dernière sortie est faite avec un sentiment de fièrete sur l'ensemble des cols montés cette année avec une bonne condition physique.

- AU REVOIR LA SAVOIE

- En avant aujourd'hui pour gravir ce col du Mollard qui n'a pas un très beau nom mais qui est un col quand même difficile avec ses 17 kms de montée entre 8 et 9% en partant de Villargondran et beaucoup de lacet avec la forêt de part et d'autre de cette petite route. Ce col est accessible par 3 faces mais je l'ai est déjà toutes faites donc mon choix s'est porté sur ce côté car vu la chaleur, je suis un peu plus à l'abri par cette partie du col.

- je pars donc tranquillement de St Jean de Maurienne en direction du village de Villargondran à travers des petites routes. Au pied du col, un coureur est devant moi à 300m donc je décide de revenir dessus pour faire la montée en étant accompagné. Après avoir accroché sa roue, un petit bonjour et celui-ci me demande si ça me gêne qu'il reste dans ma roue. Pas de soucis pour moi et donc nous entamons cette montée avec les premières pentes qui se dressent devant nous sous une bonne chaleur. J'essaie d'imprimer un rythme soutenu sans me mettre dans le rouge et avec toujours sous surveillance mon cardio.

- Les lacets défilent devant moi et ce n'est pas facile d'avoir un coureur dans la roue car je me force sur certains passages de cette montée et je ne veux pas exploser en vol. La sueur envahie mon visage avec les gouttes qui perles sur le sol. Je conserve une bonne allure et le coureur est toujours dans ma roue ce qui me perturbe un peu mais je fais avec car il ne passe aucun relai. J'entend ses changements de braquet assez fréquent et ceci me conforte dans l'idée qu'il souffre aussi comme moi.

- Les 3/4 du col sont effectué toujours sur un bon rythme et la chaleur se fait ressentir malgré la forêt de par et d'autre de la route. Une pancarte annonce que nous sommes bientôt au niveau du village de Albiez le jeune qui se situe à peu près à 6 kms du sommet. Je commence à faiblir un peu mais ce n'est pas les jambes, c'est plutôt la tête car le fait de faire toute la montée devant sans un relai avec un coureur qui est dans ma roue en permanence, cela est pas facile à gérer.

- À l'approche du village, mon tempo baisse un peu et à 500 m du passage au village, le coureur décide enfin de prendre un petit relai !!!! tout ça pour me dire qu'il ne va pas jusqu'en haut du col..... Je suis maintenant seul pour poursuivre avec un petit replat qui me permet de m'alimenter et de souffler un peu. J'entrevois le prochain village, Albiez le vieux qui signifie qu'il me reste 1 km pour rejoindre le sommet mais avec une dernière pente tres forte pour y parvenir.

- Je donne mes derniers coup de pédale pour y parvenir et avoir encore une fois la satisfaction d'avoir réussi. Encore un col de fait et content de cette nouvelle aventure effectué. Une petite pause au sommet avec la traditionnelle photo puis je me dirige vers la descente de l'autre côté du col et qui me ramène vers celle de la croix de fer. J'aborde celle-ci entre 40 et 50 km/h en restant vigilant car elle est un peu sinueuse. Je me range bien à droite de la route pour laisser passer un véhicule mais Après m'avoir doubler celui-ci s'arrête en plein virage devant moi suite à un rétrécissement de la chaussée et le croisement avec un camping-car. Gros coup de frein pour moi qui fait glisser ma roue arrière et le velo qui se soulève vers l'avant pour s'arrêter au ras du pare-choc de la voiture. Encore une belle frayeur pour ma part car d'un côté il y avait la voiture et de l'autre le parapet avec une peur bleu pour mon physique et mon vélo. Je n'ai même pas eu la force de "gueuler" après le conducteur tellement ma peur m'a submergée. Je repard ensuite pour finir cette descente avec cette appréhension qui me suis jusqu'en bas pour rejoindre la voiture à St Jean de Maurienne.

- Je ne suis pas près d'oublier cette sortie pour d'un côté le manque de relai du coureur qui me suivait et de l'autre sur ce risque de chute qui m'a vraiment fait une grosse frayeur.

- Me voici de nouveau à St Jean de Maurienne pour un circuit qui doit m'emmener vers les lacets de Montvernier et le col du Chaussy. Les premiers kilomètres me servent d'échauffement comme d'habitude et je sais que cet enchaînement Montvernier et Chaussy qui fait 19kms au total va me prendre de l'énergie mais aussi me ravir car les lacets taillés à flan de montagne sont vraiment extraordinaires au niveau de la vue et la suite par le col du Chaussy est aussi belle entre montagne et forêt.

- Dès le pied du col, je me fait doubler par un groupe de coureur Irlandais qui monte à un rythme assez fort. Connaissant cette montée, je ne m'affole pas et garde mon rythme et au fil des 18 lacets, je vois que certains commencent à avoir un peu de difficulté. Cela me donne de l'énergie et je me fixe le challenge de les reprendre un par un au fur et à mesure de cette montée. La fin de Montvernier arrive et j'ai un rythme assez bon qui me permet de rattraper certains d'entre eux et même de les déposer!!!.

- Maintenant, pas le temps de récupérer et le col de Chaussy est là car il n'y a pas de plat pour faire la transition, et je vois que pleins de coureurs sont répartis sur la route devant moi. Mon challenge est donc bien fixé, je dois tous les reprendre avant le sommet et c'est là mon défi du jour. Je suis dans un bon jour et ma cadence de pédalage est très bonne et au fil des kilomètres je remonte un à un ces coureurs Irlandais. Certains s'accroche a ma roue mais jamais pour bien longtemps car j'augmente mon rythme car je tiens à réaliser mon challenge. Je suis maintenant au 2/3 de cette montée et il me reste 2 coureurs en vue. Je me fais un peu mal pour revenir sur le 1er et quand j'y parviens, je reste un peu dans sa roue pour récupérer. Je vois que celui-ci est à bloc et donc après avoir repris mon souffle, je le double en profitant d'une forte pente qui à l'air de le "cloué" sur place.

- Allez, il en reste un à reprendre qui se trouve à environ 300m devant mais sur des pentes comme celle-ci je doit m'arracher pour conquérir mètre par mètre cet écart qui nous sépare. Nous sommes à environ 4 kilomètres du sommet et les jambes sont toujours au rendez-vous ainsi que le moral donc je remet un coup de collier pour me rapprocher de lui. Je vois qu'il se retourne souvent et ça, c'est un signe de faiblesse et pour moi, ceci me donne des ailes et je grapille mètre par mètre du terrain. Voilà, 2 kilomètres du sommet et je suis au pied de sa roue arrière avec un effort assez dur pour revenir mais le plaisir de me dire que mon challenge fixé arrive à son terme. Je me refait une petite santé en restant à ses côté puis je repasse devant pour remettre un peu de rythme. Il s'accroche bien et ceci me rend plus fort pour remettre une dent et forcer mon allure qui à pour but de le décrocher. C'est fait, j'arrive à prendre quelques mètres d'avance et a maintenir le tout jusqu'en haut du col qui est une vrai délivrance pour moi avec la sensation d'avoir réussi un truc aujourd'hui.

- En haut du col, nous discutons un peu car il parle un peu le Français et nous savourons cet effort en attendant l'arrivée des autres coureurs de son groupe. La photo s'impose puis un rafraîchissement au café du col. Je repars ensuite dans la petite route sinueuse qui relie le Chaussy au col de la Madeleine. Cette route avait été refaite suite au passage du tour l'année dernière. J'emprunte donc la descente du col de la Madeleine pour finir puis retour vers St Jean de Maurienne en gardant un bon coup de pédale.

- Me voici pleinement satisfait de cette sortie qui je crois aura été la plus intense en rythme.

- Au lendemain de la Toussuire, n'étant pas satisfait de ma montée et du nombre de kilomètre, je remet ça avec cette fois le col des Karellis que je n'avais jamais fait depuis toutes ces années en Savoie. Mon départ en vélo s'effectue au niveau de St Michel de Maurienne ce qui me laisse quelques kilomètres de plat pour pouvoir me chauffer avant cette montée des Karellis.

- Je me rend donc au pied de ce col qui est long de 17kms avec des pentes entre 8 et 10%. La forme est présente aujourd'hui et donc je peux donner ma pleine mesure sur cette route pentue. Cette montée est vraiment superbe d'un point de vue paysage mais comme les autres cols, la pente vous rappelle de ne pas présumer de vos forces. J'arrive a maintenir une allure correcte toujours en restant la plupart du temps assis sur la selle et quelques relances en danseuse dans les virages a forte pente.

- La route est sinueuse avec en bordure un peu de forêt qui permet de se mettre un peu à l'ombre pour avoir un brin de fraîcheur. J'avance toujours avec un cardio qui se maintient dans les 160 pulsations en moyenne. Je traverse un petit village situé sur ces pentes et il me reste environ 7-8 kilomètres pour atteindre la station des Karellis. Le fait d'avoir rouler la journée d'hier ne me perturbe pas du tout, bien au contraire car je me sens très bien et la fin du col se passe très bien.

- Je suis à la station des Karellis où je ne trouve pas la moindre pancarte indiquant le sommet mais par contre je sais qu'un lac se situe un peu plus haut et donc je continue a grimper pour y parvenir.

- En arrivant au niveau du lac, c'est une sensation magnifique car j'ai encore gravi un col et la vue qui se dresse devant moi avec ce lac entre les montagnes est extraordinaire. L'eau y est tellement claire que j'aperçois les poissons qui s'y trouvent. C'est un super endroit où je m'attarde tellement il est superbe et en plus avec le soleil, cela ne donne pas envie de partir.

- Malgré tout, après un bon moment de détente, je decide de repartir avec des images plein la tête qui valait bien le coup de se faire un peu mal pour arriver à ce lac. Je reprend donc la descente par une autre route que la montée pour changer un peu tout en essayant de contempler le paysage devant moi. Ma vitesse varie entre 40 et 50 km/h dans cette descente lorsque dans un virage un peu serré, je n'arrive plus à contrôler ma trajectoire et je file directement vers le muret en face. J'arrive à m'arrêter a peu près a 50cm de celui-ci avec une belle frayeur car j'était à fond sur les cocottes des freins!!!!.

- Je descend du vélo et je m'aperçois que mon pneu arrière est à plat.... c'est ma 1ère crevaison de l'année mais qui aurait pu me couter cher si un véhicule était arriver en face. Je change donc ma chambre à air en vérifiant l'état de mon pneu qui à une légère coupure sur le côté. Après avoir tout regonflé et vérifier l'ensemble, je repars dans cette descente avec une certaine appréhension car je me suis fait une belle frayeur. L'arrivée en bas de la descente me ravie et je n'ai plus qu'a regagner St Michel de Maurienne tranquillement.

- Pour ce col de la Toussuire, je pars de St Jean de Maurienne avec 2 kms d'échauffement dans la ville pour rejoindre le pied du col qui se situe au même endroit que pour le départ de la croix de fer. Je profite de bien faire tourner les jambes car la suite va se passer sur des pentes entre 8 et 10% tout au long de ce col que j'emprunte par Jarrier, une autre face de cette montée par des routes plus étroites mais plus agréable au niveau circulation et paysage.

- Comme pour les autres cols, j'ai un œil sur mon cardio pour gravir les premières pentes assez raides tout en ajustant mon braquet. C'est pas la grande forme ce matin donc je suis vigilant à ma cadence. Ce col est quand même long de 19kms et donc la gestion de l'effort doit être primordiale.

- Les jambes ne sont pas au rendez-vous et je m'efforce de gérer ma montée selon mes sensations car les pourcentages les plus difficiles sont jusqu'au village de Jarrier qui se trouve à peu près à 12kms du pied de ce col. Il fait beau donc je pense aussi à bien m'alimenter pour ne pas flancher. Le village de Jarrier est en vue et je sais qu'un leger faux-plat m'attend pour récupérer un peu avant de m'engager pour les 5-6 derniers kilomètres.

- Aucun coureur à l'horizon auquel je pourrais me raccrocher pour finir donc je continue à un rythme plutôt soutenu avec une dernière petite rampe assez raide avant d'entrevoir la pancarte de la Toussuire. Maintenant, c'est fait, reste 400m en faux-plat et j'arrive au niveau de la borne signifiant le haut du col. Encore une belle montée malgré des sensations pas extraordinaires mais toujours avec un sentiment de satisfaction lorsque l'on franchie le col.

- Comme souvent en haut des cols, je me prend un petit verre (coca pour apport de sucre), la photo et contemple le paysage avant de repartir vers la descente pour rejoindre mon véhicule.

- Ce matin , c'est direction le col de la Madeleine.... je pars en voiture jusqu'à St Etiennes de Cuines où je me gare sur le parking d'un supermarché. Un coureur est en train de se préparer aussi et j'engage la conversation. Pour ce coureur, c'est direction le col du Glandon et lorsque je lui dis que je me dirige pour faire la Madeleine, il me conseil de faire la montée par Mongellafray qui est moins connue mais qui est plus dure avec des pourcentages toujours entre 9 et 10% sur une route étroite mais tranquille au niveau circulation et de rattraper la Madeleine au niveau de St François de Longchamp pour les 5 derniers kilomètres.

- Ayant déjà montée la Madeleine par son axe principal lors de mes séjours en Savoie, je decide donc de tenter le col comme le coureur me l'à recommandé. Voilà, c'est parti pour 2 kms d'échauffement pour rejoindre la commune de la Chambre point de départ du col. Le début de cette montée démarre sur un pourcentage de 5-6% sur le 1er kilomètre mais ensuite, j'aborde la petite route du col et en effet la pente devant moi devient sévère et comme indiqué, les 9-10% sont bien là!!!

- Je surveille mon cardio pour ne pas me mettre dans le rouge car cette montée est longue de 19kms et les pourcentages font mal. Le seul réconfort, c'est ce paysage magnifique que j'aperçois autour de moi et qui un instant nous fait un peu oublier la dureté de ce col.

- Le revêtement n'est pas très roulant mais malgré tout, j'avance a mon rythme en essayant de trouver un peu d'ombre car il fait chaud et les gouttes de sueurs s'écoulent sur mon visage. Les kilomètres défilent et ma cadence reste bonne et surtout les jambes suivent bien avec toutefois quelques rampes qui me font lever de ma selle pour me relancer.

- J'entrevois maintenant St François de Longchamp et je sais qu'il me reste 5 kilomètres pour gagner le haut du col et je donne tout ce que je peux pour finir correctement. C'est fait!! j'ai gravi encore un nouveau col sur un circuit que j'ai découvert et qui malgré sa dureté ma fait découvrir une autre face de ce grand col de la Madeleine.

- En haut, comme d'habitude la petite photo souvenir et le droit de me prendre un coca au bar.... Je reste au bar environ 20mn pour profiter de ce paysage puis je me couvre pour maintenant faire la descente. Je me lance pour ces 19 kilomètres de descente de ce col en restant vigilant sur mes trajectoires. Le froid dans la descente s'invite et j'ai les mains très froides et donc crispées sur les cocottes de freins.

- De retour à la voiture, le coureur du début vient d'arriver aussi et je le remercie pour son conseil sur cette montée.