- Mardi matin, 8h30, lendemain de L'Alpe D'Huez, les cuisses sont dures mais comme promis à Enzo, nous allons gravir le col de L'Izoard.

- Départ en direction de Briançon point du début de ce col. Le temps de descendre les vélos de la voiture et hop, nous voilà au pied de la pancarte indiquant 19.5 kms de montée.

- Les 2 premiers kilomètres ont une pente entre 5 et 7% donc ça démarre sec quand même. Je prends les devants et Enzo monte à son rythme car il n'a pas fait trop de sortie et surtout jamais un col de cette longueur. A partir du 3 ème kilomètre, la route redevient à des petits pourcentages entre 4 et 7%. Pour moi, ça va tranquille et j'attends Enzo histoire de faire un bout de route ensemble. Donc, du 3ème au 10ème kilomètre , les pourcentages sont faibles. J'ai pris un peu d'avance mais tout en voyant toujours Enzo un peu plus loin. A partir du 11ème km, nous entrons dans une forêt de sapin qui nous donne un peu d'ombrage mais par contre, nous passons à des pourcentages plus élevés entre 8 et 9%. Pour ma part, ça commence à tirer un peu sur les jambes suite aux efforts fournis depuis hier. La route est en lacets et j'essai d'apercevoir Enzo en contre-bas mais pas facile avec le nombre de coureurs présents. Je remonte pas mal de coureurs mais je garde mon rythme pour ne pas explosé avant la fin. Ca y est, je commence à entrevoir l'auberge Napoléon et le haut du col. Les 2 derniers kilomètres montent bien avec une vue en surplomb sur les lacets plus bas. Voilà, je passe la ligne en 1h41mn. Le temps de souffler et je prépare mon objectif pour l'arrivée de Enzo qui poursuit son bonhomme de chemin et qui parvient à finir le col en 1h48mn. Super..

- Nous prenons la pose pour la photo souvenir et nous nous restaurons un peu avant de redescendre vers Briançon. La descente se fait tranquille avec arrêt pour prendre des clichés et pour ma part, je me permets une bonne accéleration à 70km/h pour de belles sensations. Enzo descend tranquille et nous retrouvons la voiture ensuite.

- Encore un col de fait même si je l'avais dejà gravi il y a 2 ans mais il ne m'avait pas laissé une grande impression.

- Maintenant, place à mon dernier col jeudi ( le col du grand cucheron) avant le grand départ pour la Normandie.

- Lundi matin, 8h30, le temps est maussade mais au menu du jour, j'ai prévu la montée mythique de L'Alpe D'Huez donc en avant pour cette nouvelle aventure.

- Ca commence déjà par prendre la route qui - suite à l'effondrement d'un tunnel dans l'axe principal entre Briançon et Bourg-D'Oisan - m'oblige à passer par les petites routes de montagne et donc 2h de route à faire mais bon, quand on aime, on ne compte pas...

- il est 11h25 et me voici donc au pied de L'Alpe D'Huez, je me prépare et c'est parti pour 14kms. Dès le départ, ça monte sec entre 7 et 8% et ceci pendant un peu plus de 1 km avant de voir le 1er panneau annonçant le virage 21. A partir de là, les virages vont s'enchaîner je monte à un bon rythme sans me mettre dans le rouge. J'essaie de rester bien au bord de la route car il fait chaud et donc je profite du peu d'ombre que je peux avoir grâce aux arbres et la roche. La montée se poursuit avec quand même des pentes assez raides. Beaucoup de coureurs sont là et donc j'en double et me fait redoubler aussi car chacun monte à un train différent. Au niveau braquet, je suis tout à gauche donc je dois faire avec pour gravir ces pentes toujours entre 7 et 9%. J'arrive au village de Huez et là, je sais qu'il me reste environ 4 kms. Entre les virages 4 et 3, les photographes professionnels sont là pour immortaliser l'évènement. Voilà, je suis au virage n°2 et donc le haut de L'Alpe est en vue. Un dernier effort et je parviens au sommet de cette montée en 1h25mn.

- Après la photo souvenir , je m'installe à la terrasse d'un café pour prendre un coca et un sandwich en profitant de la vue. Ensuite un petit tour dans les boutiques de vélo puis redescente vers la voiture. J'en profite lors de ma descente pour prendre des photos de cette ascension.

- Voilà, retour à la voiture et c'est reparti pour 2h de route au retour avec quelques haltes pour des photos du paysage magnifique.

- Maintenant, prochain défi, le col de L'Izoard demain matin.

- Ce samedi matin, retour à Montvernier car Enzo avait envie de le gravir donc petite sortie tranquille mais avec quand même une grosse chaleur étouffante lors de cette montée. Comme d'habitude, départ de St Jean de Maurienne en direction de la commune de Pontamafrey-Montpascal où se situe ce petit col. Nous roulons tranquille et lors de l'approche du col, Enzo est impressionné par ces lacets à flanc de montagne. Le début de la montée est bien raide et cette chaleur de 26° ne nous aide pas. Enzo monte à son rythme en prenant un à un les lacets. Arrivé en haut, il fait une petite pause pour se rafraîchir et nous redescendons par Hermillon et le col du Chaussy. Retour à la voiture après une petite escapade.

- Voilà, maintenant en prévision L'Alpe D'Huez lundi .

- Deux mots pour résumer cette montée = chaleur et souffrance

- Me voici donc reparti ce matin pour un nouveau col et quel col !!!! Le col du Glandon est reconnu comme un des plus durs de Maurienne de part sa longueur de 20 kms mais surtout par ses pourcentages. Donc comme souvent, je pars de St Jean de Maurienne et je me dirige vers St Etienne de Cuines où se trouve le pied du Glandon. 13 kms sur le plat pour me mettre en jambe et aussi le temps de penser à ce qui m'attend...

- Je roule à bonne allure pendant ces kilomètres en profitant du paysage. Là, j'arrive dans le centre de St Etienne de Cuines et j'entame la montée. Ca commence par une ligne droite de 1.5 km à 7%. Beaucoup de cyclistes sont là pour cette ascension. J'arrive un prendre un rythme entre 8 et 10 km/h ce qui est plus que raisonnable et je me surprends moi-même. Les jambes tournent bien et j'avance sur cette route ombragée. Jusqu'au 10ème kilomètre, les pourcentages sont entre 7 et 8%. Quelques virages se présentent et obligent à se mettre en danseuse pour les négociés. J'arrive au village de Saint- Colomban-des-Villards où un replat de 2 kms me permet de souffler et de me réalimenter car je sais que la suite est terrible. A la sortie de cette commune, un bref passage à 13 % et une assez difficile ligne droite marquent le début d'une dernière partie nettement plus difficile. La pente est proche de 10 % jusqu'au passage d'un pont au-dessus d'un torrent. Seuls deux kilomètres successifs un peu moins raides à 7 et 6 % permettent de récupérer. Car les trois derniers kilomètres, sous forme d'une série de lacets, sont à de 10,3 % de moyenne. Je suis dans une grosse souffrance, j'ai l'impression que mes cuisses vont exploser et en plus la chaleur est là avec 26° sans un poil de vent. Le mental en prend un gros coup et je suis vraiment sur le point de mettre pied à terre, je commence à faire les 4 coins de la route tellement je suis scotché sur cette pente interminable. Des gens sur le bord de la route m'encouragent et ça me rebooste pour ne pas arrêter. Je suis dans les 2 derniers kilomètres et la borne affiche toujours 10% et j'aperçois le haut du col mais ça me paraît interminable. Ca y est, je suis dans l'ultime kilomètre toujours à 10% avec encore 2 à 3 lacets. Un photographe proffesionnel est là pour la photo mais je n'ai même pas la force de lever la tête donc il laisse tomber tout en me souhaitant courage. 200m et je vois le sommet, je passe la ligne en étant vidé complètement. Je m'arrête et m'effondre sur mon guidon pour reprendre mon souffle et j'ai même du mal à descendre de mon vélo. Un petite cabane se trouve en haut du col pour vendre des cannettes. Je m'enfile 2 coca car je sens que je manque de sucre et je prends des barres de céréales. Une fois remis, la pose pour la photo souvenir bien méritée. Je reste 1/2 h en haut pour bien récupérer avant de redescendre le col. J'entame la descente tout en m'arrêtant entre deux pour prendre quelques photos de ce col qui m'a bien fait souffrir. Ensuite, retour sur 13kms de plat vers St jean de Maurienne pour retrouver la voiture. Il fait une chaleur accablante, 34° et 43° dans la voiture au plein soleil.

- Voilà donc encore un col à mon actif mais qui aura été fait dans la douleur. Ceci ne va pas me rebuter car je remets ça samedi mais je n'ai pas encore la destination.

- à suivre...

- En ce mardi matin, je suis au départ de St Jean de Maurienne pour gravir le col du Mollard long de 16 kms.Le début du parcours est le même que pour celui de la Croix de Fer. Un départ déjà pentu dans St Jean puis je rejoins la route du Mollard. Là, les 5 premiers kilomètres sont d'une pente entre 4 et 6%, de quoi se mettre en jambe mais avec un revêtement très mauvais. La suite s'annonce plus dense car a partir du 6ème km, les choses sérieuses commencent avec une pente qui s'élève à 8% puis 9%, par contre la route rend mieux car le macadam a été refait. Malgré tout, l'effort est intense avec quand même un peu de fraicheur car il y a des passages sous les arbres. Au milieu de la montée, quelques maisons apparaissent dans cette belle nature et dans un calme qui nous laisse entendre les oiseaux. Je poursuis donc ma montée avec une pente de 10% qui se dresse devant moi. Je ressens les efforts du col de la Croix de Fer dans les cuisses et aussi un peu mal en bas du dos dû certainement au fait que je grimpe pratiquement tout assis. A la sortie de cette pente, j'aperçois le village de Albiez-Montrind où là, il me reste 2 kms à gravir. Ca y est, au bout de cette dernière pente, je vois la pancarte du col du Mollard à 1638 m d'altitude.

- Je prends la pause pour la photo et me restaure tout en profitant du paysage avec d'un côté une école d'équitation et de l'autre, un beau lac. Après m'être couvert, je redescends vers St Jean de Maurienne par une partie de le Croix de Fer et je rejoins la voiture après une escapade de 41 kms.

- Voilà, encore un col de fait même si je l'avais déjà gravi il y a 2 ans mais de l'autre versant.

- Ce dimanche matin, mon défi est de gravir le col de le Croix de Fer qui fait 30 kms de long avec des pourcentages qui varient entre 6 et 10%.

- Le départ se fait de St Jean de Maurienne vers 9 h 15 sous un beau soleil. A peine 500 m de plat et là, j'attaque directement la pente. Le 1er kilomètre de cette montée est déjà à 8 % donc les cuisses sont à l'épreuve d'entrée de jeu ainsi que le souffle. Du 2ème au 3ème kilomètre, la pente passe à 9 %, ça fait mal...

- Du 4ème au 6ème km, un petit replat à 3% est le bienvenu pour reprendre son souffle avec un passage sous les arbres qui donne un peu de frais. La route s'élève de nouveau avec une pente entre 9 et 10 % sur les 4 kms qui arrivent. Là, c'est très dur et en plus le revêtement de la route n'est pas extra. Je bataille avec mon vélo pour venir à bout de ces pentes. J'essaye en même temps de profiter du paysage qui s'offre à moi. Je continue donc mon périple qui me fait passer sous 3 tunnels à la suite pour arriver au niveau de la commune de St Jean D'Arves avec une route plane sur 3 à 4 kms. Super, ça me laisse le temps de récupérer un peu, boire et s'alimenter.

- A la sortie du village, c'est fini la détente, les pentes à 8 % recommencent. Je poursuis mon effort qui commence à se faire sentir car je suis à peu près au 20ème kilomètre déjà. La roue libre est tout à gauche donc plus rien d'autre à faire que d'appuyer sur les pédales. Ma montée continue et me mène au village de St Sorlin D'Arves. Dans cette traversée de village où il y a foule, une route droite sur 1.5 km s'élève devant moi et je vois cette pente à 9 % qui me met quand même un coup au moral mais bon, il faut le faire et c'est là que le mental doit être fort car sinon je pense que l'on pense à mettre pied à terre. J'arrive donc a me surpasser pour franchir ce passage mais à la sortie de cette ligne droite, la borne kilométrique annonce qu'il reste 5 kilomètres avec une pente entre 9 et 10 %. La fin du col est en lacet donc j'avance non sans peine en prenant un coup au moral quand je vois debouler un vététiste à toute allure qui me double sans effort !!!!! C'était un VTT électrique mais ceci vous met un vrai coup au moral car vous, vous êtes à fond en train d'appuyer sur les pédales avec une grosse souffrance et le gars passe tranquille....

- Voilà, j'entre dans le dernier kilomètre et j'aperçois les cyclistes qui sont au sommet. Je franchis la ligne au sommet du col après 2 h 35 mn d'effort dans la souffrance mais fier de l'avoir fait car c'est le col le plus long que j'ai fait avec ses 30 kilomètres, pente entre 8 et 10 % pour finir à 2067 m d'altitude.

- Pour une montée comme ça , les jambes sont importantes mais le mental doit être à 100 % car on passe par des moments où la limite entre continuer et mettre pied à terre est très mince.

- La prise de la photo est obligatoire pour immortaliser ce moment et ensuite, je me mets à la terrasse du café en haut du col et je commande un bon sandwich et un coca pour recharger les batteries. Je profite de la vue magnifique et me délasse tranquillement en bavardant avec les autres cyclistes. Je décide de redescendre par le col du Glandon sur 20 kms en direction de Ste Marie de Cuines puis 15 kms de plat pour rejoindre la voiture à St Jean de Maurienne. Un total de 66 kms pour cette sortie

- Je suis fier de l'avoir réussi et maintenant, place à d'autres cols.